Frédéric, l’aventure de la création d’entreprise au service de la transition écologique

Par Claire le 26/04/2022 dans Ils se sont mis en mouvement

“La transition écologique, maintenant, j'en fais aussi mon métier pour avoir encore un peu plus d'impact”

Bonjour Frédéric, tu es cofondateur de Take[air], une entreprise qui met à disposition des entreprises et des collectivités une plateforme de management du carbone pour mesurer leur bilan carbone, réduire leurs émissions et piloter leur trajectoire bas carbone et valoriser leurs actions. Peux-tu m’en dire un peu plus ?

C'est bien ça. Dans l'équipe des fondateurs, nous sommes convaincus qu’un outil simple et ergonomique facilitera l’accès à une trajectoire bas carbone pour les entreprises. Notre idée, c'est de proposer un accompagnement global du client, de A à Z. Cela commence donc par de la sensibilisation parce que, une fois sensibilisé avec la fresque du climat par exemple), on comprend tout de suite pourquoi il est important de réduire nos émissions de CO2.

Il y a deux enjeux principaux qui nous animent et que nous avons inscrit comme mission dans nos statuts : d’abord, c'est d'avoir un maximum d'impact sur la réduction des émissions de CO2. C’est la mission environnementale. Et on a aussi une mission sociétale qui est de sensibiliser et d'embarquer un maximum de personnes et d'organisations avec nous. Donc, typiquement, pour structurer notre entreprise, on va avoir des indicateurs qui vont mesurer combien de personnes on a embarquées avec nous ce mois-ci, combien de tonnes de CO2 ont été évitées grâce à nous, etc.

Nous sommes une société à mission, c’est-à-dire que notre mission est écrite dans nos statuts. Cette mission, c'est ce qui va piloter toute notre stratégie, que ce soit notre stratégie de développement, de financement ou de pilotage ou de management.

Donc, l’idée, c’est de sensibiliser les entreprises, faire leur bilan carbone et réaliser un accompagnement pour la mise en œuvre et le suivi de leur plan d’actions ?

Oui, on veut que notre plateforme soit capable de tout faire. On se place dans une démarche d’amélioration continue en participant à la réduction des émissions de CO2 et en accompagnant les clients à réduire leur empreinte. La première chose, c’est de faire une mesure de ce qu’on va améliorer par un bilan carbone puis de proposer un plan d’actions permettant de réduire les émissions de CO2. Pour les clients qui ont des compétences en interne mais qui manquent d’outils, on pourra uniquement leur vendre des licences. D’autres clients auront besoin d’initier la démarche avec un bilan carbone et de s’approprier le plan d’actions mais elles seront ensuite en capacité de se débrouiller seule avec une licence après quelques mois d’accompagnement. Il y aura des clients qui auront besoin d’un accompagnement global sur la durée, à long terme, avec lesquels on sera partenaires sur des années.

Take[air] est une entreprise qui est toute récente. Vous l’avez créée il y a quelques mois. Peux-tu m’expliquer ton parcours ?

J’ai fait une école d’ingénieur. Ce qui m’intéressait à l’époque, c’était le sport et le son. J’écoutais beaucoup de musique (en courant et sur mon vélo :-)) et j’avais un regard un peu technique sur le son, les productions, etc. J’ai donc orienté tous mes stages sur l’acoustique. J’ai fait mon stage de fin d’études dans dans l'aéronautique sur la réduction du bruit des trains d’atterrissage dans les avions où je me suis régalé.

Par la suite, je me suis fait embaucher par un grand groupe. C’était donc la voie royale toute tracée. J’y suis resté 16 ans en passant par plusieurs filiales, plusieurs villes, plusieurs services, plusieurs postes, mais toujours dans le même groupe. Je suis arrivé à Toulouse en 2012. A cette époque, j'étais encore à fond sur mon boulot. Et puis en 2014, j'ai fait un burn-out. J’avais pris un nouveau poste qui était hyper-excitant mais hyper-chronophage. Je venais d’avoir mon deuxième enfant, on construisait notre maison. Tout ça en même temps. Donc, j’ai explosé !

Mon retour n’a pas été vraiment géré par l’entreprise. J’ai eu l’impression d’être comme un numéro dans une case. On a fini par me donner d'autres postes, des projets au top d’ailleurs. Mais j’ai commencé à me questionner “Tu es qui ? C'est quoi tes valeurs ? Qu'est-ce que tu fous là ? A quoi tu sers ?”.

A la maison aussi, on a eu une prise de conscience qui a grandi. On a commencé à s'embarquer dans la permaculture, donc le respect de la nature, du vivant, le partage équitable et tout ça. A un moment, je me suis dit “Tes 40 ans approchent, c'est peut-être le moment de faire quelque chose qui te plaît, qui est en phase avec tes valeurs et de tenter quelque chose”. A l'époque, fin 2019, le groupe disait qu'il fallait commencer à faire attention à l'environnement, aux émissions de CO2. Je me suis dit que c'était peut-être le moment.

Ce qui m'intéressait, c'était l'énergie parce que l'énergie et le climat, c’est lié. Je me rendais compte que l’efficacité énergétique dans le monde industriel n’était pas bien exploitée. J'ai donc monté un projet que je suis allé présenter à mon chef d'établissement, en lui proposant de me créer un poste d'Energy Manager où j'allais lui permettre de réduire de x% sa consommation énergétique ce qui lui payerait mon poste. Mais, le temps de construire ça, c’était le début du premier confinement. On a vite su que l’aéronautique allait prendre des années à s’en remettre. Mon chef d’établissement m’a dit “Je vois ce que tu veux faire, ça m'intéresse, mais je ne peux pas le faire là maintenant. Donc, soit tu attends mais je ne peux pas te dire combien de temps, soit on t'accompagne pour que tu le fasses à l'extérieur”. J’ai trouvé une formation en alternance et une entreprise d’accueil. On a négocié une rupture conventionnelle et, en Octobre 2020, je suis parti en formation pour un an avec une partie en entreprise sur les bilans énergétiques et le monitoring énergétique pour les entreprises.

Photo prise et choisie par Frédéric

Comment t’es-tu lancé dans la création de l’entreprise dont tu es co-fondateur ?

J’avais en tête de monter ma boîte, mais plutôt deux ou trois ans après ma reconversion. Mais au printemps 2021, le fondateur initial de Take[air] m’a contacté via Linkedin. Il était aussi en reconversion et avait vu mon parcours. On a discuté jusqu'à mi-juillet ce qui nous a permis de nous connaître. Fin juillet, je lui ai confirmé que j’étais partant. On a commencé à travailler ensemble avec ma bande passante qui était très limitée, parce qu’avec les cours, la partie en entreprise, la thèse professionnelle et la vie de famille, ça n'était pas simple ! Je pense que les leçons tirées de mon burn-out de 2014 ont été une force pour surmonter cette période.

Comme ni l’un ni l’autre ne sommes informaticiens et qu’un des objectifs, c'était de développer un outil digital, on était un peu à poil ! Via un site d’auto-entrepreneurs, on a rencontré le troisième co-fondateur. On a mangé ensemble. On partageait les mêmes valeurs : même âge, des gamins, on fait beaucoup de choses à la maison pour l'environnement mais on veut en faire plus. Les mêmes envies sur un mode de gouvernance ouvert et partagé voire libéré pour notre entreprise.

En septembre, on a participé à un hackathon organisé par la Région Occitanie. C'était la première fois qu'on se réunissait tous les 3 pendant 36 heures. Cela nous a permis de valider que notre équipe pouvait fonctionner. Et, cerise sur le gâteau, on a remporté le prix du meilleur entrepreneur. Donc, validation, à la fois, de notre équipe et du projet. Et, depuis cette date-là, ça monte en puissance ! On a commencé à avoir nos premiers clients et on se rend compte qu'il y a pas mal de personnes qui sont intéressées par faire un bilan carbone afin d’initier leur trajectoire bas carbone.

Est-ce que ce changement s’est fait facilement ?

Non ! Déjà parce que valider intellectuellement le fait de quitter l’entreprise où je travaillais depuis le début de ma carrière, ça n’a pas été facile. J’ai eu une grosse période de questionnements. Mais c’est surtout mon entourage, amis proches et famille, qui s’inquiétait pour moi d’une telle prise de risque. Pour eux, être ingénieur dans un grand groupe aéronautique, c'était le top du top. Ils me disaient “Tu as un super poste, tu gagnes bien ta vie, tu as plein de congés. Une situation sociale nickel, pourquoi tu prends ce risque ?”.

Je ne sais pas comment s’est fait le processus intellectuel d'acceptation de quitter ce groupe parce que je n'ai pas eu de démarche de réflexion spécifique mais, à un moment, j'ai eu un déclic. Je pense qu’il y a plein d’éléments qui se sont ajoutés pour me faire accepter de quitter mon emploi et pour que je sois convaincu que c'était une bonne chose. Et à partir du moment où j'ai accepté de me dire “Et bien oui, c'est bien que tu partes et tu vas faire des trucs super sympas”, j'ai le champ des possibles qui s’est ouvert à l'infini et un sentiment de liberté totale..

Après, il y a des moments de doute. Mais pas tant que ça, en fait. Il faut parfois accepter de se mettre en danger pour vivre des choses et pouvoir faire des choses. Par exemple, j'avais la possibilité de me mettre en congé sabbatique pendant un an pour faire ma formation ce qui m’aurait donné la possibilité de revenir après. J'ai beaucoup réfléchi et je me suis dit “Si tu as une roue de secours, tu ne réagiras pas pareil que si tu ne l'as pas”. Ça te force inconsciemment à voir les choses différemment et à agir différemment. Finalement, avec l’indemnité de départ et le chômage, je me suis dit que j’avais trois ans devant moi et que c'était largement suffisant pour voir venir. Les aspects financiers, c'est le gros frein à la reconversion, je pense, et il y a là un vrai sujet de thèse !

Pour revenir au début, comment s'est passée ta prise de conscience écologique ?

Ma prise de conscience s’est construite progressivement. Avec ma famille, on fait des sports outdoor, on est souvent à la montagne, dans la forêt, on fait des rando vélo sur plusieurs jours avec nos enfants depuis qu’ils ont 18 mois . Donc on est proche de la nature et on voit que ça part un peu en sucette quand même, et de plus en plus. Du coup, on a commencé à se documenter, à vraiment comprendre ce qui se passait au niveau planétaire et systémique, au niveau du climat, de la biodiversité, etc. Petit à petit, on s’est nourri d'interviews, de vidéos, de livres. Progressivement, on s’est dit qu’il fallait qu'on fasse quelque chose à la maison. On a commencé par le zéro-déchets puis à faire notre potager, notre poulailler qui maintenant comporte 15 poulettes et qu’on partage avec 6 familles, à limiter nos déplacements, à prendre le train. L'été dernier, on s’est séparé de notre deuxième voiture. Et maintenant, j'en fais aussi mon métier pour avoir encore un peu plus d'impact !

Photo prise et choisie par Frédéric

Au niveau psychologique comment tu as géré cette prise de conscience ?

Je n’ai pas eu de moment d’éco-anxiété ou de tristesse. Je dirais plutôt une anxiété positive,, envie d'y aller. C’est ça, l’envie de se mettre en mouvement et de faire quelque chose

La prise de conscience environnementale et climatique est souvent assez tabou, il est souvent difficile d’en parler à ses proches. Est-ce que c’est ton cas ?

Je n'ai pas l'impression. Ce sont des sujets de discussion qu'on aborde régulièrement.

Ressens-tu un décalage avec ton entourage ?

Oui, ça arrive qu'on soit vraiment en décalage. Typiquement, la sobriété, pour beaucoup d'amis ou de proches, c'est loin de leurs préoccupations. Ils sont encore dans des dépenses que je trouve assez inutiles et dans le gaspillage.

Mais ça se passe bien parce qu’on n'est pas dans la propagande, ni même dans le jugement. J'ai des potes qui ont perdu des amis parce qu'ils en faisaient trop. Nous, on leur dit juste que nous on est en train de prendre une voix différente parce que c'est important pour nous.

On fait plutôt par l'exemple. Donc, forcément, avec tout ce qu'on fait, ils se posent des questions. Souvent, ils nous prennent pour des extraterrestres ! Mais ils sont plutôt intéressés, ils nous posent des questions. Donc, ça fait son chemin. De toute façon, les amis, ils nous aiment parce qu'on est comme on est. Et donc, ils acceptent et respectent ce qu'on fait, comme nous on respecte ce qu'ils font. Peut-être que c’est comme ça qu’on voit les vrais amis.

Je dirais aussi que le cercle d’amis s’est élargi avec de nouvelles rencontres. Dans la formation et maintenant les deux autres cofondateurs qui sont devenus des amis. On continue tous les jours à rencontrer plein de personnes qui ont les mêmes valeurs, c’est très enrichissant et inspirant pour la suite.

Qu’est-ce que ta mise en action a changé pour toi et autour de toi ?

Pour moi, déjà, c’est de m’éclater. Je n'ai plus l'impression de travailler. Tout ce que je fais, je sais pourquoi je le fais, et je me sens efficace à 100%. Et, en plus, je sais que ça va faire du bien pour limiter l'impact sur le climat et je l’espère, montrer la voie.

Et autour de moi, je ne sais pas. Peut-être que j'embarque des gens avec moi malgré tout. J'aime à croire en tout cas que je montre l'exemple et qu'il y en a qui suivent cet exemple.

Ensuite, je pense que les enfants sentent aussi qu'on est beaucoup plus droits dans nos bottes et beaucoup plus sereins depuis cette nouvelle aventure que ma femme est en train de suivre par ailleurs. Et les enfants, on sent aussi qu'ils changent. Mon fils de 7 ans, je cite: “ne veut plus manger de viande pour ne pas faire souffrir les animaux, ni polluer la planète…”

Est-ce qu’il y a des choses que tu pensais indispensables à ton bonheur et dont tu réalises aujourd’hui que ça n’est pas le cas ?

Pas vraiment. Je n'ai jamais été un adepte du matériel et des achats démesurés pour se faire plaisir (hormis quelques vélos il faut bien l'avouer…). Je ne pense pas que ce soit une source de bonheur. Du coup, ce qui apporte beaucoup de bonheur, c'est le cercle familial, les amis, l'épanouissement personnel et professionnel. Mais, ça, j’en ai toujours été convaincu, ça n'a pas changé.

Y a-t-il des choses que tu regrettes de ta vie passée ?

Il y a ce qu'on a consommé et qui n'était vraiment pas indispensable. Il y a beaucoup de choses qu'on referait différemment maintenant. Par contre, je ne regrette pas de l'avoir fait parce qu'on n'était pas forcément conscients de tout ça à l'époque. Maintenant, pour chacun de nos achats, on se demande avant “Est-ce que c'est vraiment indispensable ? Est-ce qu'on en a besoin ? Est-ce qu’on peut pas le trouver d’occasion ?”. Et on essaie aussi de le montrer à nos enfants sans pour autant leur imposer afin qu’ils puissent y réfléchir et agir en conséquence.

C'est plus facile de dire aux autres “Et bien, voilà, on a fait ça dans le passé, on pense que, maintenant, il ne faut plus le faire”. Finalement, ça a plus d’impact que si on avait été tout le temps dans une démarche de sobriété.

Photo prise et choisie par Frédéric

Qu’est-ce qui fait que pour rien au monde tu ne retournerais à ta vie d’avant ?

Je dirais la liberté et le champ des possibles. C'est un peu lié. Il y a aussi le fait d’être à la fois libre de sa façon de faire et de ce qu'on va faire. Et on sait que ça va dans la bonne direction !

Et puis, il y a toutes les rencontres que j'ai faites. Si j'étais resté dans mon grand groupe, je n'aurais pas fait toutes ces rencontres fabuleuses. Je n'aurais pas eu ces nouvelles prises de conscience.

Qu’est-ce qui te met en mouvement aujourd’hui ?

Ce qui me met en mouvement, c'est la prise de conscience de l'urgence climatique et de ce qui va se passer. L'avenir ne me stresse pas mais je suis très pessimiste. Ça me rend anxieux pour mes enfants plutôt. Quand j’écoute le GIEC, je ne peux pas rester inactif, sinon je ne peux plus me regarder dans la glace.

On sait que ça va être la merde dans les années qui viennent, ça va être terrible et, donc, on a envie de faire notre part des choses et au maximum de ce qu'on peut faire. Et même s’investir à fond dessus parce qu'on sait que s’investir un peu, ça ne suffira pas. Il faut vraiment que chacun s’investisse à fond. Et nous les premiers, puisqu’on a cette conscience et qu'on pense en avoir les moyens, à la fois intellectuels et matériels. Donc, on se dit “Si on ne le fait pas, personne ne le fera”. En espérant toujours embarquer avec nous un maximum de personnes.

As-tu d’autres projets ?

Oui ! J'ai des projets sportifs mais pas en compétition. Il y a un projet au niveau d’un collectif là où on habite. Et le projet Take[air] qui va prendre beaucoup d'espace et d'énergie positive. Ça fait déjà beaucoup de choses tout ça !

Comment imagines-tu l’avenir ?

J’ai peur que dans la décennie qui arrive nous subissions de grosses catastrophes naturelles avec des conséquences (encore plus) dramatiques pour le vivant. Je suis inquiet pour mes enfants et le monde qu’on va leur laisser. Cependant, je suis moins inquiet de l’avenir pour moi parce que, cette aventure, je pense que ça va vraiment marcher et surtout montrer à mes enfants que j’aurais fait le maximum pour leur rendre un futur pas trop pourri.. J'espère aussi que ma femme, qui veut aussi se reconvertir et s’engager elle aussi dans la sensibilisation des plus jeunes, trouvera sa voie.

On va aussi surveiller les enfants qui vont arriver au collège. Ça va être un gros changement. Donc j'espère qu'ils vont être heureux aussi et qu'ils vont grandir dans les meilleures conditions d’amour que nous pourrons leur offrir. Voilà, ça fait rêver, je crois, YAPLUKA !

Est-ce tu aurais des sources d’inspiration à conseiller ?

Déjà, faire des ateliers de sensibilisation comme la Fresque du climat, “2 tonnes” ou “Inventons nos vies bas carbone”.

Si je peux me permettre, j’ajouterais aussi La fresque de la biodiversité parce que, la biodiversité, on en parle trop peu. Et les gens ne comprennent généralement pas les conséquences de l’érosion de la biodiversité. Pourtant, la biodiversité, c'est ce qui nous permet de manger, de respirer, et du coup, de vivre tout simplement ! J’aime bien comparer le climat à une maladie incurable qu'on peut seulement ralentir. Alors que la biodiversité, on peut la restaurer. Si on n'a pas atteint un seuil qui fait que ça ne repart pas, ça repart et ça repart assez vite. On peut donc agir et, en plus, voir des effets. Et, ça, c'est super positif !

Comme autre source d’inspiration, naturellement, je dirais Jancovici, c'est un peu le maître en matière d'énergie et de climat. Par exemple commencer par la bédé “Le monde sans fin” qui est une bonne synthèse de ce qu’il dit.

Il y a aussi des sites comme Bonpote qui donne pas mal d'éléments factuels et de la bibliographie.

Merci Frédéric. Je te souhaite bon cheminement et bonne route.

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